Beauty Without Prejudice n°7 !

Beauté barbue ? C'est non stéréotypé !

Des poils sur le menton d'une femme, c'est naturel. Le corps féminin produit aussi des androgènes : chez certaines, ça se voit davantage (hirsutisme, SOPK, génétique, variations hormonales…). Ce n'est ni une tare, ni une honte. Ce n'est pas « moins femme », et sûrement pas « moins belle ».

Être une femme à barbe aujourd'hui, c'est vivre avec les regards, les remarques, le tri social, parfois la censure au travail. C'est aussi devoir négocier son image en permanence : raser, épiler, assumer, expliquer et payer le prix (en temps, en argent, en énergie) d'une norme qui ne tolère que la peau lisse. Ici, on rase les préjugés, pas les personnes.

Historiquement, des femmes barbues se sont exhibées pour survivre économiquement, pas pour se faire humilier. Elles ont transformé le stigmate en gagne-pain, un choix contraint par la société, pas par leur valeur. L’Américaine Annie Jones (1865-1902), star internationale, a publiquement contesté le mot « freaks » et défendu la dignité des artistes. Son message reste actuel : on n'étiquette pas les gens, on les respecte !

Chez NoN Stéréotypé, notre position est simple. La beauté n'a pas de forme unique. C'est le point de départ de la collection "Femmes avec un truc en plus". Une femme grosse n'est pas « moins femme ». Une femme barbue non plus. Nous célébrons les corps tels qu'ils sont : puissants, désirables, singuliers, tout comme les personnes qui les habitent.

Ici, la barbe est un ornement. Un refus des diktats. Un bras d'honneur à la médiocrité des standards.

Tu es belle. Point. Avec ou sans barbe : tu choisis !

Beauté barbue. Sans préjugés !